L’amortissement – rembourser un prêt hypothécaire

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Une stratégie hypothécaire réussie contient obligatoirement un plan d’amortissement réussi, c’est-à-dire : l’extinction de la dette hypothécaire. Le remboursement peut s’effectuer d’un seul coup ou sous forme de paiements échelonnés sur une période définie. Il convient donc de se poser les questions suivantes : quel montant choisir pour les paiements réguliers ? Quelle forme d’amortissement convient le mieux ? Faut-il envisager un remboursement intégral du prêt ?

Amortissement ?

Par amortissement, on entend le fait de rembourser un prêt hypothécaire. Les créanciers acceptent normalement une hypothèque restante jusqu'aux deux tiers de la valeur vénale du bien immobilier, le reste devant obligatoirement être amorti. En achetant ou en construisant une maison ou un appartement, le montant du prêt hypothécaire ne peut excéder 80 pour cent de la valeur vénale du bien immobilier, le reste (20 pour cent) devant obligatoirement être financé par des fonds propres. Le montant qui excède deux tiers de la valeur vénale est couramment appelé « hypothèque de deuxième rang » et doit être remboursé sous 15 (avant : 20) ans, ou au plus tard avant la retraite.

Amortir son hypothèque ou pas ?

En ce qui concerne l’hypothèque de deuxième rang, on n’a pas le choix : tout ce qui dépasse un taux d’avance qui s'élève à deux tiers de la valeur vénale doit être remboursé pendant la période convenue (au plus tard avant la retraite). Il reste cependant possible de refinancer l’hypothèque ou de la céder à un tiers. Faut-il rembourser son prêt hypothécaire ou pas ? Cela dépend de deux points cruciaux :

  • Quels sont les effets fiscaux de l’amortissement ?
  • Que fait-on avec le capital si l’on n’amortit pas son hypothèque ?

L’argent utilisé pour l’amortissement n’est pas à la disposition de l’emprunteur pour la consommation, et il est possible qu’on ne puisse augmenter le montant de son hypothèque après en avoir remboursé une partie. Ne pas amortir peut être la bonne stratégie si l’on est capable d’avoir un rendement supérieur au prix de l’hypothèque en effectuant un ou plusieurs placements. Ceci n’est normalement possible qu’en prenant des risques. Ce sont surtout ceux qui ne veulent avoir aucun risque de perte à court terme qui devraient considérer la possibilité d’amortir leur prêt hypothécaire.

Calculateur d’amortissement

Deux possibilités d’amortir son prêt hypothécaire – et leurs conséquences

D’une manière générale, il existe deux stratégies pour l’amortissement d’une hypothèque, qui ont chacune leurs avantages et inconvénients selon la situation financière et les préférences individuelles : l'amortissement direct (remboursement du prêt hypothécaire en faisant des versements réguliers) et l'amortissement indirect (placement visant l’amortissement de l’hypothèque en une seule fois).

L’amortissement direct

L’amortissement direct consiste à rembourser une hypothèque en effectuant des versements réguliers, ce qui diminue le montant restant ainsi que les intérêts, tandis que la charge fiscale augmente en raison de la diminution de la dette. L’avantage de l’amortissement direct : on a « bonne conscience » puisque le montant de la dette (prêt plus intérêts) diminue constamment, le bien immobilier devenant une sorte de placement. Les inconvénients : l’augmentation au niveau des impôts et l’éventuel manque de capital pour la prévoyance individuelle.

L’amortissement indirect

Si l’on choisit l’amortissement indirect, le montant de la dette hypothécaire reste le même pendant la durée convenue, puisque les versements ne s’effectuent pas à destination du créancier mais sur un compte de prévoyance 3a. Ainsi, le taux d’intérêt et les coûts restent bien au même niveau, mais la charge fiscale diminue en même temps, puisque les versements dans le pilier 3a ainsi que les intérêts hypothécaires sont déductibles du revenu imposable. Le capital du pilier 3a peut être utilisé pour l’extinction de la dette hypothécaire ultérieurement. Les règles sont les mêmes en ce qui concerne l’hypothèque de deuxième rang – elle doit être remboursée à la fin de la durée convenue. Cela est également possible avant la retraite, puisque l’achat d’un bien immobilier ou l’extinction d’une dette hypothécaire rendent possible l’accès au capital de prévoyance.

Bien calculer l’amortissement de son hypothèque

Pour ceux qui considèrent la possibilité de recourir à une hypothèque pour financer un bien immobilier, il est recommandé de se renseigner préalablement en ce qui concerne l’amortissement : notre calculateur d'amortissement peut aider. Avec un conseil indépendant et professionnel dans l’une des filiales MoneyPark partout en Suisse, nous créons ensemble avec vous une stratégie hypothécaire adaptée à votre situation, et nous répondrons à toutes vos questions.

Taux d'intérêt hypothécaires actuels

Les taux d’intérêts indiqués sont aux meilleures conditions actuelles. Votre taux d'intérêt individuel peut varier en fonction du taux d’avance, du taux d’endettement, du volume hypothécaire et du lieu du bien immobilier.

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